Comment faire une bouture ?

     Voici une plante que j’ai acheté il y une petite dizaine d’année par correspondance. L’expéditeur met tout en œuvre pour que le colis parvienne à destination le plus rapidement possible, cependant la plante avait bien souffert. J’ai eu peur de la perdre, puis progressivement, elle s’est remise de son voyage. Depuis, elle a bien proliféré par semis spontanés.
Vers la fin de l’hiver ou le début du printemps, j’ai tenté une nouvelle expérience, comment faire une bouture de Dorstenia hildebrandtii ? Etant donné la facilité avec laquelle cette plante se reproduit en semis spontanés, il ne m’était pas encore venu à l’idée de tenter la bouture. Et bien, c’est fait, et le résultat est très concluant.

Ma manière de procéder :

J’ai donc sorti l’un d’eux de ma collection et j’ai coupé une branche d’une dizaine de centimètres. Si Dorstenia n’est pas véritablement une succulente mais qu’elle appartient plutôt à la famille des Ficus, j’ai traité la plante mère et la bouture de la même manière que si j’avais eu affaire à une succulente. J’ai repositionné la plante mère dans la collection et j’ai laissé sécher la cicatrice sur la bouture pendant quelques jours. Ensuite, je l’ai planté dans un petit pot de sable. J’ai été obligée de l’arroser fréquemment, plus encore que les plantes enracinées. Cependant, la petite bouture est restée bien verte et des fleurs sont apparues au mois d’août, preuve qu’elle se portait parfaitement bien plusieurs mois après son installation dans le sable.

 

L’heure de vérité :

Dans le courant du mois d’août, j’ai décidé de la dépoter pour voir si des racines s’étaient formées. Et oui, belle surprise, la petite bouture est munie d’une bonne quantité de racines. Je pense pouvoir dire aujourd’hui que le bouturage a réussi. Il est vrai qu’il s’agit ici de Dorstenia hildebrandtii et que dans les sites consultés il était bien précisé que c’est la variété de Dorstenia la plus facile à cultiver. Il semblerait que cette expérience soit beaucoup plus critique avec Dorstenia gigas.

La plante mère :

Elle se porte également très bien. Une petite branche s’est développée à proximité de la cicatrice. Dorstenia hildebrandtii étant une plante qui s’étale, cette méthode peut vous permettre de la tailler, je pense sans risque pour la plante mère, mais également d’obtenir de nouvelles plantes par bouturage.

D’autres expériences à venir :

J’ai acquis une autre variété de Dorstenia récemment sur laquelle je tenterai également l’expérience quand elle sera assez développée, voire, quand elle se sera suffisamment multipliée. J’espère que les semis spontanés vont également fonctionner avec cette variété.  Avant toute expérience, il vaut mieux posséder plusieurs plantes identiques. On ne sait jamais comment la plante mère peut réagir, et encore moins si la bouture va réussir.

 

     Je ne manquerai pas de vous faire partager mes futures expérimentations.

     Et vous, que faites-vous ? Est-ce que vous tentez aussi de nouvelles expériences ? Si tel est le cas, n’hésitez pas à nous les faire partager. Ce sera profitable pour tout le monde.

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