Nous sommes en février, il fait beau et doux, il est temps de commencer à arroser certains cactus (avec modération). Pour accéder à ceux que l’on veut arroser, il faut déplacer tous les pots de cactées et succulentes. C’est ainsi que l’on a des surprises, qui bien souvent, ne sont pas très bonnes.
Le quotidien avec les cactées et succulentes
En matière de culture, on a l’habitude de faire l’éloge de nos succès. Mais le quotidien est souvent bien différent. Si nous avons, il est vrai de belles réussites qui nous font très plaisir, nous avons aussi régulièrement de grosses déceptions qui se traduisent par la découverte de plantes malades ou infectées de parasites, ou pire, de plantes mortes. C’est lorsqu’on les déplace qu’on fait ces mauvaises découvertes. Les fleurs, nous les voyons souvent de loin, mais pour les parasites, c’est une autre histoire.
Le premier arrosage de l’année
Je profite chaque année de quelques belles journées ensoleillées en février pour commencer les premiers arrosages, notamment sur les plantes grasses, celles qui ne piquent pas. Les cactus attendent au moins le mois de mars, voire même le mois d’avril. En effet, d’expérience, il n’est pas bon de les arroser trop tôt, tandis que les plantes grasses commencent franchement à souffrir à cette période de l’année.
L’heure des mauvaises surprises chez les cactées et succulentes
Étant donné que plantes grasses et cactus sont mélangés, je suis obligée de manipuler tous les pots. C’est à ce moment-là que je fais de mauvaises découvertes. En effet, certaines plantes n’ont pas passé l’hiver et d’autres ont des champignons ou sont infestées de cochenilles. Je viens de m’apercevoir que celles qui n’ont pas passé l’hiver ont attrapé des vers que je vois malheureusement trop tard. Pour celles contaminées par les cochenilles, il est encore temps d’intervenir, par contre, il faut un traitement de choc.
J’enlève donc les cochenilles à l’aide d’un cure-dent, puis je traite à l’alcool. J’isole les plantes concernées, puis une semaine plus tard, je vérifie que les cochenilles ne soient pas revenues et je traite de nouveau à l’alcool. C’est seulement après ce deuxième traitement qu’elles rejoignent les autres plantes. Si je vois de nouveau des cochenilles, je traite une troisième fois. Si l’alcool est plutôt écologique, il faut insister davantage qu’avec les produits chimiques.
A l’issue de cette première intervention de l’année, toutes les plantes, cactées et succulentes retournent dans leurs quartiers d’hiver.
Quel que soit le produit que vous utilisez, il faut constamment surveiller. C’est bien ce qui est difficile quand la collection devient importante, car on n’a pas envie déplacer plusieurs dizaines de pots en hiver. Donc on regarde de loin et c’est ainsi qu’arrivent les mauvaises surprises chez les cactées et succulentes.
Ce n’est pas parce que l’on perd deux ou trois plantes qu’il faut se décourager. C’est toujours décevant, mais un jour on finit par retrouver la même plante ou des graines qui permettent de la remplacer.
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